Janvier-juin 2024
Corsaires & Armateurs
en couverture : L’Épervier, visuel réalisé
pour une sérigraphie © Patrice Pellerin 2024
25 € chez Dialogues
32 € port compris > je commande
LE CHOIX DE LA RÉDACTION :
Corsaires & Armateurs
Ce numéro du 70e anniversaire de notre société renoue avec deux thématiques chères aux Cahiers de l’Iroise : celle du Brest d’avant-guerre et celle du lien entre Brest et la mer. Il s’attache aux hommes, Corsaires et Armateurs. La différence entre pirate et corsaire est connue. Le premier, homme sans aveu qui, par lucre et vision libertaire – marginal dans une société juridiquement inégalitaire –, s’autorise à s’emparer de toute cargaison à sa portée. Son navire, à l’équipage multinational, attaque même les voiles de sa nation. Pris, ce gibier de potence est pendu. Le corsaire lui est titulaire d’un titre de son gouvernement (lettre de marque ou commission en course, commission en guerre et marchandises) l’autorisant à « courir sus » aux navires ennemis en représailles. Il l’épargnera en cas de capture. Marins du commerce, voire de la pêche, changent d’activité en temps de guerre. Leurs capitaines peuvent atteindre à la célébrité qu’ils soient fictifs (Yann de Kermeur) ou héroïques (Trouin, Járy ou Le Turc). Aujourd’hui, les deux termes de notre sujet sont parfaitement identifiés. L’armateur est celui qui pourvoie un navire pour une campagne, lui fournissant équipage, vivre et matériels, l’armant selon le lexique maritime. Il n’est pas obligatoirement le propriétaire du navire qu’il peut louer. Avant 1856 et son interdiction au Congrès de Paris par la plupart des Puissances européennes, le corsaire est clairement défini comme un marchand autorisé à s’emparer d’unités ennemies...
Olivier Corre
Rédacteur en chef du Cahier n° 242
Juillet-décembre 2024
Commerces & hôtels brestois
en couverture : Façade de l’Hôtel des Voyageurs, rue de Siam, Brest, circa 1936.
Archives Famille Lombard
25 € chez Dialogues
32 € port compris > je commande
ACTIVITÉS DE LA SOCIÉTÉ D'ÉTUDES
De la boutique à l'estaminet...
Tout au long de sa riche histoire, parfois de façon décousue ou sporadique au gré de l’inspiration de ses contributeurs et des hasards qu’offrent les découvertes de la recherche archivistique et des trouvailles inopinées dans les greniers familiaux ou chez les bouquinistes et les brocanteurs, la Société d’Études de Brest et du Léon a proposé au sein des Cahiers de l’Iroise divers articles évoquant certains commerces brestois. Au fil des numéros, on évoqua ainsi un impressionnant serpent empaillé décorant la vitrine d’une officine de pharmacie, de désuètes factures à entêtes illustrés, de vieux cinémas brestois, des petites alimentations et un grand centre commercial, de pittoresques cafés, un casino disparu et des cafés-concerts embrumés… Puis vint en 2016 la publication des passionnantes et inédites mémoires de Pierre Le Bris, libraire-éditeur, figure de l’après-guerre et de la renaissance brestoise, membre fondateur de notre société. Le présent numéro se veut riche de nouvelles informations. […] Fasse que cette nouvelle livraison vienne compléter les articles, précédemment parus dans Les Cahiers de l’Iroise, relevant de la même thématique dédiée aux commerces de Brest.
Brieg Haslé-Le Gall
Rédacteur en chef du Cahier n° 243